Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

Quelques propositions

  • Réinstaurer les internats en France
  • Restaurer le service militaire
  • Systématiser la formation tout au long de la vie professionnelle

Recherche

4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 17:05

 Désormais, nos jeunes français ne pourront plus aller s’approvisionner en cannabis dans les coffee shops de nos voisins d’Amsterdam !

Il faudra, pour entrer dans ce qui seront désormais des « clubs », justifier d’un lieu de résidence aux Pays-Bas (il ne pourra pas y avoir plus de 2 000 membres par club, un fichier consultable par la police en faisant foi).

Il en sera ainsi à compter du 1er mai 2012 !!

Alors, les Pays-Bas reviendraient-ils sur leur politique liberticide ? Et pourquoi ? Certains travaux, parmi lesquels celui de la Commission consultative confiée au Pr. Wim B.H.J. van de Donk, estime que la consommation de drogues douces est devenue trop banalisée. Surtout, que la consommation n’a pas diminuée chez les mineurs. Elle aurait même augmentée.

Voilà qui réjouira Etienne Paire, président de la mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie en France.

Que dit ce monsieur ? Que le cannabis n’est pas une drogue anodine, surtout quand l’herbe diffusée en Hollande affiche une concentration en principe actifs (THC) de l’ordre de 18%, voire parfois 30%, contre 8 à 12% en moyenne en France.

En France, les coffee shops n’existent pas et pourtant,13,4 millions de personnes reconnaissent avoir déjà essayé", précisent les organismes.

En 2005, près de 4 millions de nos compatriotes avaient ainsi expérimenté cette drogue et plus d'un demi-million en consommaient même tous les jours. Pour achever ce premier tableau statistique, la part des consommateurs réguliers (dix fois par mois) est en hausse : entre 2000 et 2005, elle est passée de 3,8 à 6%.

Le nombre d’expérimentateur aurait augmenté depuis 2005, mais le nombre d’usagers resterait stable : "En 2010 la part des personnes ayant consommé du cannabis dans l'année se situe autour de 7- 8 %. Stable diront certains. En hausse ! pourrait-on répliquer.

 Conclusion : la politique française est répressive et on fume toujours autant, voire plus. Et cela continue de faire les affaires des trafiquants de drogue, notamment dans ces banlieues où des actes de plus en plus violents rythment la vie des quartiers en enrichissant des voyous de plus en plus jeunes.

 Les politiques menées par les divers gouvernements au cours des trente dernières années n’ont en rien enrayé le phénomène : la seule politique qui n’est pas été tentée, c’est celle de la légalisation.

 Brisons les interdits et l’on peut parier que la situation ne sera pas pire qu’aujourd’hui et qu’au mieux, avec des produits contrôlés par l’Etat, on saura mettre fin au développement du trafic de drogues qui hantent nos banlieues en vendant des produits non contrôlés, et, de l’avis de consommateurs avertis, de plus en plus toxiques car avec des THC de plus en plus concentrés.

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 14:51

Projet : inscrire, dans le cursus universitaire et des grandes écoles, une expérience concrète et régulière des réalités sociales

 

Voilà ce que propose trois jeunes enseignants, passés par des grands lycées parisiens et qui pourrait parfaitement être élargi à l'ensemble des citoyens, au moins une fois au cours de leur vie professionnelle;

 

Régulièrement épinglée, la « déconnexion » de certaines élites politiques ou économiques ne suscite pourtant que des réprobations sans lendemain. Comme si la résignation devait l’emporter sur le changement.

Or cette déconnexion n’est pas innée : elle est le fruit d’une éducation peu portée sur les autres.

La disparition du service militaire n’a fait que renforcer ce phénomène, réduisant à néant ce qui restait de mixité sociale au sein de notre société.

Parce qu’elles sont acquises, les pratiques et attitudes "déconnectées" de certains responsables et dirigeants peuvent changer, pour peu que le regard sur l’autre et le rapport au monde soient éduqués avant l’accès aux responsabilités. Un engagement civique étudiant, commun à tous les futurs cadres et responsables de notre société, peut y contribuer.

 

Ils proposent pour cela de signer leur manifeste dont voici repris l'essentiel des thèmes :

Constat : déconnexion des élites et manque de cohésion sociale

Responsables politiques, dirigeants d’entreprises ou d’institutions culturelles et sociales, une grande partie des personnes occupant en France le sommet de la hiérarchie sociale et professionnelle n’ont, avant d’occuper des postes à responsabilités, jamais, ou si peu, été personnellement confrontés aux disparités et aux inégalités qui tiraillent cette société. C’est pourtant dans et pour cette même société que ces personnes seront amenées, au cours de leur carrière professionnelle, à définir des orientations et à prendre des décisions. Les universités et a fortiori les grandes écoles ne peuvent continuer à former des jeunes gens destinés à exercer des responsabilités, sans que ceux-ci n’aient été amenés pendant leur formation à faire l’expérience concrète des réalités de cette société.

. Élites, inégalités sociales et égalité des chances : une question mal posée

La question du fossé entre élites et société reste trop souvent posée à travers le seul prisme de la promotion d’une égalité des chances se réduisant à quelques initiatives en faveur d’un recrutement plus diversifié des élites, comme si l’accès aux grandes écoles de certains rares élèves défavorisés mais particulièrement méritants suffisait à résoudre la question des inégalités sociales et de la mixité sociale des dirigeants.

. État des lieux des dispositifs actuels : nécessaires, mais pas suffisants

Les dispositifs actuels (agence pour le service civique, dispositifs d’ouverture sociale dans les grandes écoles, associations étudiantes), présentent, malgré leur absolue nécessité, une limite majeure : dans le cas des dispositifs d’ouverture sociale des grandes écoles et des associations étudiantes, l’engagement des étudiants est conçu et vécu comme parallèle sinon secondaire par rapport à la formation proprement dite. Par ailleurs, les trois types d’action évoqués ci-dessus ont pour point commun leur caractère facultatif. Ceci limite considérablement leur pouvoir de changement.

. Projet : un module obligatoire mais adaptable à chacun et axé sur l’engagement citoyen

Quoi ?

Pour être pertinent, un tel module consacré à « l’engagement citoyen » doit être :
- intégré de plain-pied dans la formation,
- obligatoire pour tous les étudiants en Master et de grandes écoles
- valorisé en étant évalué et validé sous la forme de crédits ECTS dans le cursus, afin de renforcer la motivation des étudiants
- diversifié dans les activités proposées aux étudiants, afin que cet engagement citoyen ne soit pas perçu comme une corvée imposée mais comme une expérience formatrice à laquelle ils prennent part de manière responsable.

 

http://responsabilisons-les-elites.fr/Forum-de-discussion  link

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 14:31

De la bouche même des recruteurs, l'une des qualités primordiales chez un candidat à l'embauche, et que l'on espère retrouver chez un salarié tout au long de sa vie professionnelle, est sa capacité d'adaptation. A quoi cela sert-il ?

 

  • - à comprendre les enjeux du changement et son importance dans la vie des organisations
  • - à développer sa flexibilité comportementale
  • - à  accepter l’incertitude
  • - à diminuer son stress

Nous ne serions alors plus épinglés, nous français, comme les plus pessimistes du monde et nous laisserions de côté tous ces anxiolithyques qui remplissent nos armoires à pharmacie.

 

Cela implique que, quelque soit la formation des élèves, quelque soit la filière retenue, on puisse y retrouver un socle commun qui fasse de chacun d'entre eux, de futurs adultes éclairés.

 

Il pourra alors être mis sur pied un bilan de compétence annuel offrant à chacun la possibilité de changer de voie professionnelle, d'engager un projet personnel qui lui tient à coeur, ..et ce sans angoisser à l'idée de changer de voie ou de ne pas retrouver d'emploi après une expérience personnelle.

Le bilan de compétence annuel serait alors obligatoire. Il ne déboucherait aucunement sur une obligation d'évoluer au sein de l'entreprise mais permettrait de faire évoluer les mentalités dans le monde du travail vers un décloisonnement des métiers, s'appuyant sur une politique de formation permanente.

Partager cet article
Repost0