Désormais, nos jeunes français ne pourront plus aller s’approvisionner en cannabis dans les coffee shops de nos voisins d’Amsterdam !
Il faudra, pour entrer dans ce qui seront désormais des « clubs », justifier d’un lieu de résidence aux Pays-Bas (il ne pourra pas y avoir plus de 2 000 membres par club, un fichier consultable par la police en faisant foi).
Il en sera ainsi à compter du 1er mai 2012 !!
Alors, les Pays-Bas reviendraient-ils sur leur politique liberticide ? Et pourquoi ? Certains travaux, parmi lesquels celui de la Commission consultative confiée au Pr. Wim B.H.J. van de Donk, estime que la consommation de drogues douces est devenue trop banalisée. Surtout, que la consommation n’a pas diminuée chez les mineurs. Elle aurait même augmentée.
Voilà qui réjouira Etienne Paire, président de la mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie en France.
Que dit ce monsieur ? Que le cannabis n’est pas une drogue anodine, surtout quand l’herbe diffusée en Hollande affiche une concentration en principe actifs (THC) de l’ordre de 18%, voire parfois 30%, contre 8 à 12% en moyenne en France.
En France, les coffee shops n’existent pas et pourtant,13,4 millions de personnes reconnaissent avoir déjà essayé", précisent les organismes.
En 2005, près de 4 millions de nos compatriotes avaient ainsi expérimenté cette drogue et plus d'un demi-million en consommaient même tous les jours. Pour achever ce premier tableau statistique, la part des consommateurs réguliers (dix fois par mois) est en hausse : entre 2000 et 2005, elle est passée de 3,8 à 6%.
Le nombre d’expérimentateur aurait augmenté depuis 2005, mais le nombre d’usagers resterait stable : "En 2010 la part des personnes ayant consommé du cannabis dans l'année se situe autour de 7- 8 %. Stable diront certains. En hausse ! pourrait-on répliquer.
Conclusion : la politique française est répressive et on fume toujours autant, voire plus. Et cela continue de faire les affaires des trafiquants de drogue, notamment dans ces banlieues où des actes de plus en plus violents rythment la vie des quartiers en enrichissant des voyous de plus en plus jeunes.
Les politiques menées par les divers gouvernements au cours des trente dernières années n’ont en rien enrayé le phénomène : la seule politique qui n’est pas été tentée, c’est celle de la légalisation.
Brisons les interdits et l’on peut parier que la situation ne sera pas pire qu’aujourd’hui et qu’au mieux, avec des produits contrôlés par l’Etat, on saura mettre fin au développement du trafic de drogues qui hantent nos banlieues en vendant des produits non contrôlés, et, de l’avis de consommateurs avertis, de plus en plus toxiques car avec des THC de plus en plus concentrés.