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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 15:57
Triste réalité dans "Le stage est fini" ou déjà le devoir d'inventaire du candidat Hollande

Il n'est pas banal de voir un Président de la République se livrer à mis mandat à l'inventaire de sa politique.

Et pourtant, il faut saluer la lucidité de ce Président qui finit par reconnaitre ses erreurs, son dogmatisme, ses errements.

Tout le monde lui avait dit, l'avait prévenu (enfin à droite).

On nom d'un entêtement, d'une obstination, de décisions souvent prises après s'être consulté soi-même, François Hollande a fait perdre 3 ans à la France et écorné son image à l'international, jusqu'à recréer les conditions du départ de plusieurs milliers de cerveaux français.

François Hollande pourra au moins se comparer à Louis XIV qui, en révoquant l'édit de Nantes provoquera un véritable désastre politique, moral et économique. Très vite, Louis XIV mesurera l'étendue de son erreur en voyant près de 30 000 "religionnaires" quitter la France. Exilés issus de la bourgeoisie laborieuse qui finiront par faire la fortune de leurs pays d'accueil et appauvrir d'autant la France la privant de nombreux talents. Tout pareil pour notre François Hollande.

Lorsque Nicolas Sarkozy était Président de la République, la gauche ne voulait pas admettre qu'il lui fallait gérer une crise mondiale sans précédent. La TVA sociale était une mauvaise idée, etc...

Finalement, François Hollande va finir par reconnaître qu'il n'aurait pas du supprimer la hausse de la TVA que Nicolas Sarkozy avait envisagé en 2012 (pour l'amener le taux maximum à 21,2% et augmenter la CSG sur les revenus du capital) afin de financer des baisses de cotisation sociale.

Deux ans après,...François Hollande fera la même chose puisqu'il va augmenter la TVA pour financer le CICE (Crédit d'impôt compétitivité emploi). En résumé, il monte la TVA, ce qui lui permet de baisser les charges sur les entreprises et sur les salaires.

Et des revirements de ce type, il en existe plein dans la politique de François Hollande.

Mais ne nous y trompons pas. Ce mea culpa a tout le goût d'une stratégie, d'une tactique politique où, pour le coup là, François Hollande est tout sauf un stagiaire mais bien un professionnel en la matière.

La preuve quand, dans ses confessions, il dit que face à Nicolas Sarkozy, tous les candidats de gauche l'emporteraient, on entend au loin la petite musique du candidat Hollande qui se remet en campagne...Mais il omet de rappeler qu'il y a d'autres candidats à droite, comme Alain Juppé, qui ne subiraient sûrement pas le même sort.

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